Qui ne rêve pas d’un logement avec tous les charmes de l’ancien. Mais pas trop ancien. Juste ce qu’il faut pour qu’il ait du charme. Et du charme londonien ? Ça ne se refuse pas.
Alors si je vous dis un appartement en duplex, dans une ancienne tannerie, datant de 1880. Vous êtes partant ?
Replongez avec moi dans l’ambiance industrielle de la fin du XIXe siècle avec ce magnifique appartement londonien.
Voyagez dans le Londres d’Arthur Conan Doyle avec la devanture du Tanner’s Yard. Cette ancienne usine de tannerie a su préserver son style industriel de la fin du XIXe siècle. Elle se situe en plein centre de Londres, près de Bermondsey Street.
Des briques apparentes. De nombreuses fenêtres à croisillons et des escaliers extérieurs. Tout y est pour rappeler le passé manufacturier de ce bâtiment.
La rénovation a conservé la façade et tout le charme qui s’en dégage. Jusqu’à l’imposte de la porte d’entrée de l’ancienne usine. Sur celle-ci, le nom de l’entreprise Hepburn & Cale Ltc.
Une fois la porte poussée, vous arrivez dans une cour intérieure. Elle vous donne la sensation que le temps s’arrête. Vous voilà loin du tumulte du centre londonien.
Ce salon nous offre un mur avec ses briques d’époques apparentes. Entre ces briques, deux magnifiques fenêtres en croisillons. Même la tuyauterie est restée d’époque victorienne. Les conduits courent le long de la paroi pour fuir d’un côté et de l’autre du plafond.
Pour le sol, juste une peinture blanche brillante sur les lames de parquet. Et voici un plancher lumineux.
La décoration du salon se veut dans l’esprit industriel du XIXe. Un canapé et un fauteuil en cuir brun trouvent leur place facilement. Pour ajouter à cette ambiance, une peau de vachette sert de tapis à la table basse. La touche finale, les cousins, en peau bien entendu.
Le salon est ouvert sur un bureau et la salle à manger. Il s’agit d’une pièce unique occupant l’ensemble du rez-de-chaussée. Cette pièce est agencée comme un loft. Aucune cloison ne vient réduire l’immense espace du rez-de-chaussée de l’appartement.
A lire : une ancienne boulangerie transformée en loft
La première impression en regardant cette partie du loft est un retour en arrière, à l’époque victorienne et son boum industriel. Tout est présent.
Les grandes ouvertures sur la totalité du mur plongent la pièce dans la lumière. Une table blanche aux pieds noirs sert d’élément central à la pièce. Les chaises grises claires se marient parfaitement avec le décor.
Un ancien vestiaire de manufacture ajoute une touche usinière à l’ensemble de la pièce. Pour amplifier cette ambiance, les fenêtres et ce vestiaire sont peints de la même couleur, une couleur acier foncée.
Aucun voilage aux fenêtres, juste un double rideau pour conserver la chaleur de la pièce. En étant dans la continuité du salon, le living-room profite de ce mur en briques d’époque.
Quelques touches de verdure sur une étagère de type escalier terminent la décoration.
Ce rez-de-chaussée nous révèle un bureau. Celui-ci est délimité par les deux piliers en acier gris. Sur son côté, un magnifique escalier en colimaçon en métal noir.
Pour le rangement, de simples étagères blanches sur toute la longueur.
Ainsi, dans un angle du loft, vous avez un grand bureau. Mais sans que ce dernier ne se voit. En effet, ce splendide escalier en spirale termine de fermer le bureau. Vous voilà dans une pièce totalement ouverte.
Cette partie de la maison ne pourrait pas être autrement.
En montant l’escalier, vous arrivez à l’étage où vous attendent une cuisine, une salle de bain et deux chambres.
Contrairement au rez-de-chaussée, la surface du premier niveau n’est pas un loft. Dans la cuisine, pas de table, mais deux immenses plans de travail en composites, de part et d’autre des murs.
Pour un gain de place, des rangements en hauteur. Mais afin de ne pas alourdir l’espace, vous pouvez voir deux étagères en verre. Elles sont de chaque côté du meuble haut.
En fin de compte, des rangements oui, mais pas à n’importe quel prix. Visuellement, vous vous sentez bien dans cette cuisine. Pour terminer, un grand rideau dissimule les ustensiles sous l’évier.
Une petite cuisine, certes, mais où rien ne manque.
Faisant face à la cuisine, vous pouvez découvrir la chambre parentale. Tout d’abord, le sol blanc laqué. Vous ne voyez que lui. Et vous avez raison. Car le lit est caché.
Caché est un bien grand mot. Il est juste dissimulé. Mais rassurez-vous, vous n’aurez pas besoin de le sortir d’un placard pour aller vous coucher. Créé pour lui, une alcôve appelée « pod » en anglais. Car n’oubliez pas, cet appartement est dans le centre de Londres.
Une touche de couleur verte, un lit surélevé, des étagères de chaque côté, une télévision incrustée et voilà l’espace de nuit est prêt. Bien caché, donnant un effet cosy à cette partie de la chambre.
Mais alors, le reste de la pièce ? De grands placards blancs. Pas de souci de rangement.
Par contre, un mur en briques apparentes d’époque. Vous ne voyez que lui. C’est cela le but recherché dans cette suite parentale. Faire oublier l’aménagement pour se focaliser sur cette bâtisse de 1880.
Dans cette salle de bain, le sol est le même que la chambre parentale. Un joli terrazzo blanc laqué.
Mais ce qui est mis en valeur quand vous rentrez dans la pièce, c’est le mur. Encore et toujours un magnifique mur en briques anciennes. Mais comment s’en lasser ?
Les briques, les fenêtres en croisillons et même le radiateur. Tout rappelle l’âge de ce bâtiment. N’avez-vous pas envie de vous prélasser dans la baignoire en regardant par un des carreaux ?
Cet appartement nous a fait voyager dans une autre époque, l’ère industrielle de Londres à la fin du XIXe siècle. Comment ne pas être envouté par son rez-de-chaussée, ses briques et ses fenêtres croisillons ?
Sachez que ce loft est en vente sur le site de The Modern House, si vous souhaite davantage d’informations !