En quête de la perle rare sur le marché immobilier, vous êtes nombreux à vous interroger sur la pertinence d’un investissement locatif dans un appartement en étage élevé sans ascenseur. À première vue, ce choix peut sembler contre-intuitif, mais il recèle des attraits économiques non négligeables. Cependant, il impose aussi d’assumer certains risques, notamment celui d’une éventuelle vacance locative plus longue. Pesons ensemble le pour et le contre pour éclairer votre décision.
Il est indéniable que le choix de l’étage influence grandement le montant de votre investissement. Les appartements situés en rez-de-chaussée se négocient à des tarifs 20 à 40 % inférieurs à ceux des niveaux supérieurs. Cela se répercute également sur les loyers, qui, pour ces mêmes logements, peuvent être 10 à 20 % moins élevés que ceux proposés plus haut dans l’édifice. Pour les amateurs de bonnes affaires, sachez qu’un appartement au 3e étage dans un immeuble dépourvu d’ascenseur bénéficiera d’une réduction d’environ 10 %, tandis qu’au 4e étage, la baisse est de 15 % et peut même atteindre 20 % pour un logis au 6e.
Un logement situé au 4e étage jouit généralement d’une bonne exposition avec une abondance de lumière naturelle, un critère de choix important pour de nombreux locataires. Qui n’apprécierait pas une vue panoramique ouverte sur les toits de la ville ou un parc alentour ? De plus, un appartement bien exposé peut être synonyme d’économies d’énergie grâce à la chaleur solaire naturelle.
Choisir un appartement en hauteur, c’est également opter pour un environnement calme, plus éloigné du bruit de la rue. Cette élévation est un véritable atout pour qui cherche la quiétude tout en résidant en zone urbaine.
Investir dans un appartement en étage élevé sans ascenseur, c’est faire le choix d’une rentabilité financière accrue grâce à une décote moyenne sur le prix d’achat de 15 %. Ajoutez à cela l’absence de frais de maintenance et de fonctionnement d’un ascenseur, qui alourdissent les charges d’une copropriété, et vous réalisez des économies substantielles.
L’absence d’ascenseur peut être rédhibitoire pour ceux qui ne sont pas en mesure de grimper quatre étages à pied, notamment pour des raisons de santé ou d’âge. Cela réduit la cible de potentiels locataires à ceux en bonne condition physique.
Un appartement se trouvant après le 3ème étage et sans ascenseur peut générer un risque de vacance locative plus élevé. En effet, les familles avec jeunes enfants ou les personnes âgées privilégieront des appartements plus accessibles. Ces critères pourraient se traduire par des périodes de vacance locative plus longues par rapport à des biens similaires dotés d’un ascenseur.
L’investissement dans un appartement en étage élevé sans ascenseur tient principalement à ses atouts intrinsèques. Un bien offrant un coup de cœur grâce à une vue splendide et une luminosité sans faille peut s’avérer un choix judicieux. À l’inverse, un appartement sous les toits, sombre et sans cachet, risque de ne pas trouver preneur facilement. Pour un logement en hauteur, il est donc essentiel qu’il offre tous les agréments : espace, luminosité, confort, isolation thermique et phonique, afin de compenser l’inconvénient majeur d’un accès exclusivement par escaliers.
Investir dans un appartement sans ascenseur peut s’avérer être un choix stratégique pour qui est prêt à accepter les défis physiques et les risques de vacance locative associés. Toutefois, ces contraintes doivent être soigneusement évaluées au regard des avantages financiers et du cadre de vie offert par le bien. Un équilibre subtil à trouver pour gravir les échelons de la réussite immobilière.